À l’occasion de la Journée Mondiale de la Terre qui a été célébrée le samedi 22 avril 2023, l’entrepreneur et fondateur des villages géoLAGON, Louis Massicotte, est heureux d’annoncer la signature d’un important accord de financement permettant la construction de quatre villages solaires et géothermiques entièrement autosuffisants en énergie renouvelable auto produite, une innovation carbo neutre québécoise qui a attiré l’attention de médias de tous les continents l’automne dernier. Ce financement dédié à des projets favorisant la transition énergétique pourra atteindre jusqu’à 250 millions de dollars canadiens par village géoLAGON.
Depuis plusieurs années, le fondateur de géoLAGON inc. a développé une technologie en instance de brevet et une méthode d’énergie renouvelable intégrant la production d’énergie solaire, de géothermie de faible profondeur et d’une mince contribution de la biomasse, combinées à un grand réservoir de stockage de chaleur unique et prévu au milieu de chaque village.
L’approche durable de géoLAGON, qui a recours aux énergies naturelles non polluantes, permettra ainsi de démontrer une sobriété énergétique exemplaire envers le réseau hydro-électrique national du Québec.
De plus, sur le toit du bâtiment abritant le réservoir accumulateur de chaleur rempli d’eau maintenue à 70°C, se trouvera une nouvelle attraction touristique rendue possible grâce à l’écosystème énergétique qui sera mis en place. Il s’agit d’un lagon-piscine (hors-terre) d’une profondeur d’un mètre qui sera chauffé toute l’année à 38°C, notamment grâce à la perte de chaleur du réservoir (situé à l’étage des machineries, voir l’image de l’axonométrie éclatée ci-bas), selon une technique bain-marie faisant l’objet d’un brevet provisoire. Ce réservoir de stockage de chaleur pourra intégrer des serpentins dans lesquels le volume d’eau à ciel ouvert circulera pour maintenir sa température.
Contrairement à ce que certains peuvent croire, le géoLAGON qui est inspiré de la piscine du célèbre Blue Lagoon en Islande n’exige ni de creuser à 2 000 mètres de profondeur ni d’être situé en zone vocalnique. Alimenté par l’eau de pluie, le géoLAGON bénéficiera plutôt essentiellement d’énergies renouvelables auto produites sur place, sans aucun rejet dans l’environnement. Il importe donc de noter que les grandes différences entre le géoLAGON québécois et la piscine du Blue Lagoon en Islande sont fondamentales. Par exemple, le géoLAGON sera en opération moins de 9 heures par jour, puisque sa piscine se videra quotidiennement par gravité à 21h dans un sous-réservoir et sera de nouveau remplie à midi, ce qui évitera des pertes de chaleur nocturnes importantes.
De plus, l’écosystème énergétique du géoLAGON chauffera son bassin par l’énergie solaire (31%), la géothermie (35%) de faible profondeur (150 à 200 mètres en comparaison avec un forage de 2 km de profond comme en Islande) et une mince contribution (11%) de biomasse produite à partir de déchets végétaux. Le réservoir de stockage de chaleur assurera quant à lui 23% de l’apport.
Finalement, c’est l’électricité provenant du solaire photovoltaïque qui alimentera les pompes à chaleur essentielles à la géothermie. En d’autres mots, le géoLAGON offrira des résultats similaires au Blue Lagoon en utilisant lui aussi des énergies naturelles, mais en profitant d’une technologie qui évite un profond forage. Et surtout, cet écosystème ingénieux permet de chauffer ou de climatiser le village entier.
DES HABITATIONS DU FUTUR QUI PRODUISENT DE L’ÉLECTRICITÉ
Bien que le réseau national d’hydroélectricité sera disponible sur le site en cas de besoin, l’une des clés de la production d’énergie électrique dans le concept des villages géoLAGON est que les murs extérieurs de chaque maison du village seront recouverts d’un revêtement extérieur solaire à haute performance qui intègre des cellules photovoltaïques (connus sous l’acronyme PVIB /Photovoltaïques Intégrés aux Bâtiments), sans compromis sur la conception, et qui fournira l’électricité nécessaire pour chauffer le réservoir et son lagon. Et inversement, dans un modèle infini que l’on peut désigner comme étant circulaire, le réservoir thermique chauffera et climatisera les maisons.
Après avoir passé en revue tous les producteurs de PVIB et les fabricants de panneaux solaires sur les marchés internationaux, géoLAGON a choisi de conclure un accord de collaboration avec MITREX, qui exploite une usine automatisée unique en son genre, à la pointe de la technologie, près de Toronto, au Canada. Mitrex est le plus grand fabricant mondial de façades durables. En plus de son usine canadienne, Mitrex a annoncé des plans pour une nouvelle usine de 400 000 pieds carrés aux États-Unis pour fabriquer des produits solaires avec une capacité de production de 2,5 GW.
«En tant qu’entrepreneur, j’ai pris la décision d’essayer d’influencer la communauté des affaires au pays et à l’étranger en démontrant que l’autosuffisance énergétique et la neutralité carbone sont de véritables options pour l’avenir. Notre investissement sans subvention dans la recherche et le développement de nos géoLAGON était audacieux, mais il a finalement porté ses fruits après plus de 7 ans de réflexions. À mon avis, l’importante étape de financement franchie aujourd’hui est un pas de géant en faveur de la transition énergétique, car il s’agit d’une grande première qui ouvre la porte à d’autres développeurs du monde entier désireux d’explorer une telle avenue.»
– Louis Massicotte, PDG et créateur des technologies de géoLAGON inc.
Un mix d’énergies naturelles et un accumulateur de chaleur central : c’est ce modèle technologique exclusif aux villages géoLAGON qui permet désormais de créer des villages fonctionnant à 100% grâce à un écosystème d’énergie circulaire, en mode infini et autosuffisant. En septembre 2022, une étude du cabinet d’ingénieurs Akonovia a en effet confirmé de façon préliminaire que le modèle géoLAGON sera autosuffisant en matière d’énergie renouvelable et qu’il générera même des surplus d’électricité. Une autre analyse réalisée par LCL Environnement démontre que le géoLAGON pourrait être carboneutre dès le premier jour de ses opérations en réalisant une compensation carbone équivalente à la consommation d’essence de moins de 50 voitures par année. Cette évaluation prend en compte les émissions directes du mix énergétique du projet, soit le solaire, la biomasse et la géothermie. Le géoLAGON s’engage dans une démarche d’amélioration continue et vise la carboneutralité sans compensation à long terme.
Par ailleurs, géoLAGON a collaboré avec l’INRS (Institut national de la recherche scientifique) à l’été 2022 afin de procéder à une ÉVALUATION DU CONTEXTE GÉOLOGIQUE d’un premier site dans Charlevoix au Québec pour définir le type d’échangeurs de chaleur envisageables. Une des options proposées s’avère être des échangeurs superficiels d’une profondeur limitée à 150 à 200 mètres. L’impact environnemental du système demeure faible puisque la majorité des infrastructures sont souterraines. Il s’agirait de pompes à chaleur couplées au sol qui sont opérées en boucle fermée et qui n’ont pas d’impact sur les nappes d’eau souterraines puisqu’aucun prélèvement d’eau n’est nécessaire.
Finalement, un autre rapport d’ingénieur a également validé de façon préliminaire par de nombreux calculs que les habitations des villages géoLAGON pourraient être autosuffisantes en eau et qu’elles économiseraient plus de 80 % de l’eau puisée dans le sol (jusqu’à 95%) en comparaison avec des maisons traditionnelles. En effet, la stratégie de gestion de l’eau adoptée exclura la présence de bain (il n’y aura que des douches à pression contrôlée) et comprendra la collecte des eaux de pluie, le recyclage et le filtrage des eaux de douche à l’infini en les chauffant en réseau grâce au réservoir. Cette stratégie permettra, selon l’évaluation préliminaire, de puiser dans le sol seulement 5 à 13% de l’eau qu’une maison traditionnelle puise. Le concept des éco-villages géoLAGON, autosuffisants en eau et en énergie renouvelable, pourrait ainsi un jour contribuer à résoudre des problèmes liés à l’eau et à l’énergie et permettre à de nombreuses régions d’avoir accès à une énergie propre et peu coûteuse, tout en proposant un réseau d’infrastructures touristiques net zéro. Chaque village sera muni d’un aqueduc privé et d’un centre de traitement des eaux usées à la fine pointe de la technologie, dans une vision écoresponsable.
Au Québec, ce sont plus de 1 200 chalets hôteliers (306 habitations doubles par village), en rangées ou en copropriétés hôtelières, réparties dans 4 régions, qui sont prévus être assemblées en usine par un constructeur désigné et vendus à des acheteurs qui pourront les louer en formule de gestion hôtelière (style condotel) ou d’hébergement court terme. Selon les estimations, ces habitations solaires doubles, hyper isolées, qui produiront jusqu’à 103 392 kWh annuellement, seront exceptionnellement économes en énergie puisqu’elles consommeront environ 22 000 kWh chacune (11 000 kWh par unité) par année, ce qui permet d’envisager d’importants surplus d’électricité qui alimenteront le village.
Le lagon-piscine à 38°C, ouvert le jour 12 mois par année, sera exploité séparément en tant qu’attraction touristique, selon un modèle commercial islandais connu, sans aucun rejet dans l’environnement. Les opérations commerciales de la billetterie du lagon seront assurées par une entreprise gérée par M. Massicotte qui est d’ailleurs l’ex-président de Village Vacances Valcartier, Hôtel de Glace et de Calypso Park en Ontario.
Tel qu’annoncé le 7 février 2023, géoLAGON a prévu qu’un spécialiste européen en chaleur renouvelable finance, construise et opère (en lien avec une société de services énergétiques) les installations de production et de distribution de chaleur des villages touristiques géoLAGON, reposant sur l’emploi d’énergie renouvelable (solaire thermique, géothermie et biomasse) et d’un accumulateur de chaleur pour maintenir la température de l’eau de ses lagons à 38°C douze mois par année avec garantie de résultat.
Source : géoLAGON
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