Vivre à la campagne

Des programmes actualisés au campus de la Pocatière, de L’ITAQ

Plan de la parcelle agroécologique une fois à terme (crédit: ITAQ) (Groupe CNW/Institut de technologie agroalimentaire du Québec).
Plan de la parcelle agroécologique une fois à terme (crédit: ITAQ) (Groupe CNW/Institut de technologie agroalimentaire du Québec).

 

Des formations plus concrètes et arrimées aux besoins du milieu agricole de la région

L’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) met à jour ses programmes d’études de son campus de La Pocatière pour mieux répondre aux réalités actuelles du secteur agricole et agroenvironnemental de la région. Les programmes en Technologie de la production horticole agroenvironnementale (TPHA), Technologie des productions animales (TPA), Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) et Techniques équines ont été revus afin d’offrir aux étudiantes et étudiants une formation encore plus concrète, actuelle et ancrée dans les besoins des entreprises du Bas-Saint-Laurent.

TPHA : une expérience pratique sur le terrain
En plus de leurs cours et laboratoires réguliers, les étudiantes et étudiants du programme de Technologie de la production horticole agroenvironnementale (TPHA) participent activement à la mise en valeur d’une toute nouvelle parcelle agroécologique évolutive, véritable laboratoire vivant qui grandit et se diversifie au fil du temps. Ce laboratoire se trouve au cœur de la Ville de La Pocatière. Ainsi, le travail des étudiants permet aux citoyens de découvrir ce qui rend différent l’apprentissage à l’ITAQ

TPA : former des conseillers au service des producteurs
Entièrement revu en collaboration avec des partenaires du secteur, le programme de Technologie des productions animales (TPA) vise davantage à former des conseillers techniques compétents capables de proposer des solutions sous supervision agronomiques afin d’outiller le producteur d’entreprises agricoles. Les étudiantes et étudiants sont plongés dans des mises en situation réelles couvrant les cinq principales productions animales – bovine, ovine, avicole, porcine et laitière – ainsi que la production végétale.

Le programme intègre davantage des cours de relations humaines favorisant les échanges avec les producteurs. Les changements climatiques sont au cœur de nos préoccupations. C’est pourquoi le programme offre davantage de notions d’agroenvironnement. Enfin, un stage de quatre semaines servant de tremplin vers l’emploi complète la formation. Concret et accessible même à ceux qui ne proviennent pas du milieu agricole, le programme TPA offre aussi de nombreuses possibilités d’alternance travail-études et de visites en entreprise, favorisant l’apprentissage par la pratique. Une passerelle DEC-BAC est possible en agronomie ou agroéconomie dans certaines universités au Québec.

GTEA : un parcours réorganisé et mieux adapté au milieu
Le programme de Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) a été ajusté pour optimiser la progression pédagogique et renforcer les compétences en production et en gestion. Parmi les nouveautés, nous retrouvons, entre autres :

  • Retour du stage obligatoire et déplacement des projets de production à l’automne de la 2e année du programme pour une meilleure planification agricole ;
  • Prolongement de six semaines à la session 2 pour un apprentissage accru en productions végétales et en génie rural, tout en maximisant l’utilisation des installations de la ferme-école Lapokita ;
  • Déplacement des cours de la formation générale en début de parcours afin d’offrir plus de temps à la pratique dans les sessions suivantes ;
  • Intégration des notions d’agriculture biologique dans tous les cours.
  • Possibilité d’un cheminement orienté vers la production maraîchère et fruitière, en collaboration avec le programme TPHA.

Techniques équines : des conditions particulières d’admission mieux ciblées
Le programme de Techniques équines précise désormais les conditions particulières d’admission requises selon la spécialisation :

  • Voie A – Équitation western : détenir un brevet de cavalier niveau 3 de Cheval Québec ;
  • Voie B – Équitation classique : détenir un brevet de cavalier niveau 5 de Cheval Québec.

Ces ajustements visent à assurer une meilleure progression technique et une cohérence accrue entre les apprentissages pratiques et les exigences professionnelles du milieu équestre.

Portes ouvertes ce samedi 29 novembre
L’ITAQ invite la population à venir découvrir ces nouveautés et à échanger avec les enseignants lors de ses portes ouvertes, le samedi 29 novembre au campus de La Pocatière. Ce sera l’occasion idéale pour en apprendre davantage sur les programmes actualisés, les infrastructures d’enseignement et les nombreuses possibilités de carrières dans le secteur agroalimentaire.

Par l’ITAQ

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