La Fondation de la faune du Québec est heureuse d’annoncer que 19 nouveaux projets ont été approuvés afin de favoriser le rétablissement de populations d’espèces fauniques en danger, pour une enveloppe totale de près de 600 000 $. La Fondation a pu bonifier l’aide financière offerte à 9 de ces projets grâce à la contribution financière du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs pour la Conservation des espèces en situation précaire et leurs habitats.
Au Québec, malgré la richesse de nos milieux naturels, plusieurs espèces animales vivent en situation précaire. Les menaces auxquelles elles font face sont diverses : la dégradation, la fragmentation ou la destruction de leurs habitats, la pollution des milieux naturels, les maladies et le dérangement causé par les humains. De plus, certaines populations d’espèces sont peu nombreuses, ce qui les rend plus fragiles face à ces menaces.
Le programme Faune en danger permet à la Fondation d’offrir une aide financière et technique aux organismes dont les projets contribuent au rétablissement d’espèces menacées, vulnérables ou susceptibles de l’être, ainsi qu’à la protection et à la restauration de leurs habitats.
Les projets acceptés sont majoritairement de portée régionale et sont répartis dans neuf régions administratives. Deux projets du Regroupement QuébecOiseaux ont une portée provinciale, soit des projets visant à protéger l’habitat des oiseaux champêtres et du martinet ramoneur.
Les projets financés permettront de protéger et d’aménager des habitats pour de nombreuses espèces dont la rainette faux-grillon, la salamandre pourpre et à quatre orteils, la tortue des bois et mouchetée, l’engoulevent bois-pourri, le martinet ramoneur, l’hirondelle de rivage, les chauves-souris, ainsi que le béluga du Saint-Laurent. Parmi ces projets, notons celui du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni qui vise à minimiser les impacts de travaux d’aménagement au camp-école Chicobi sur une maternité de petites chauves-souris brune, dont les populations ont subi un grave déclin au Québec depuis l’apparition du syndrome du museau blanc en 2010.
Notons également le projet de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, Conseil régional 07 qui aménagera six structures de contrôle du niveau de l’eau sur quatre étangs à castor, considérés comme nuisibles pour l’habitat de la tortue mouchetée en Outaouais. En l’absence de ces mesures de protection renforcées, le déclin de l’espèce risque de se poursuivre pour environ le quart des populations connues.
Source : Fondation de la faune du Québec
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